Francis Orzel, l’esprit du bois (mai 23)

La série présentée au Rez-de-Jardin par l’artiste plasticien Francis Orzel est une variation autour des veines du bois. Elles sont « son vocabulaire », dit-il, pour exprimer le monde vivant.

Francis Orzel est un de ces artistes qui ne cesse d’expérimenter et d’explorer. Il avance. Et il est toujours à un tournant de sa vie créative! Le Rez-de-Jardin l’accueille à un moment de l’un de ces tournants! Depuis quelques temps, à son habituelle technique de peinture projetée (avec un aérographe à bouche), il ajoute des collages: ondulations de carton, bandes ajourées, papier-aquarelle déchiré etc.

Cette idée-là lui est venue des trames qu’il fabriquait lui-même, magnifiques réseaux de végétaux ou autres matériaux, qui lui servaient de pochoirs pour ses peintures soufflées. Il les exploite aujourd’hui différemment. Métamorphosés, il les intègre à ses compositions. Et en découle un travail sur la transparence, les impressions de profondeurs, les jeux de lumière et les effets de matières…Mais Francis Orzel reste un peintre! Ses couleurs, sourdes, travaillées, maîtrisées, soutenues mais délicates ont un rôle essentiel dans ses compositions auxquelles elles communiquent à chacune une personnalité… Des gris, des bruns, des bleus, des ocres…

D’un tableau à l’autre, on retrouve donc ces veines du bois…on aurait envie de dire ces vaisseaux (sanguins!). Lignes de vie du bois d’où naissent parfois, subtilement, des formes flottantes et indéfinissables. Humaines, animales? Comme des présences vivantes, des silhouettes éphémères, des esprits de la nature.

mijo

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